Aujourd'hui, et en particulier avec la montée en puissance de l'ITE (isolation thermique par l'extérieur), le recours à un bardage s'impose souvent. En terme de matériaux, on n'a que l'embarras du choix, de la traditionnelle lame de bois au parement de terre cuite.
Un bardage est un système d'éléments qui se fixent sur une ossature en métal ou en bois, celle-ci étant ancrée sur la maçonnerie quand le principe constructif de la maison est le béton, la brique ou le parpaing. Outre son rôle de parement, il protège l'enveloppe isolante du bâtiment. Dans tous les cas, la pose doit se faire dans les règles de l'art, car la rétention d'eau est interdite. Mais un bardage n'étant jamais vraiment étanche, l'air doit pouvoir circuler derrière lui pour évacuer l'humidité provenant d'infiltrations ou de condensations. Actuellement, les fabricants proposent des modèles dans des matières et des couleurs variées, vendus sous forme de lames ou de panneaux. Tour d'horizon.
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Les lames en bois massif
Un choix avant tout esthétique. Pour certaines essences, l'enveloppe résistera aux intempéries naturellement. C'est le cas des mélèzes, pins Douglas et red cedar. Pour d'autres, il faudra un traitement approprié comme la rétification®, une technique qui consiste à chauffer le bois jusqu'à une température à partir de laquelle se produit un réarrangement des molécules et, par là, un accroissement de la résistance du matériau. À partir de 35 euros le m2.
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Les lames en lamellé-collé
Les lames en lamellé-collé sont obtenues par la superposition de lames de bois collées sous pression. Elles ont le même aspect que les modèles en bois massif et une durabilité équivalente, mais permettent des longueurs et des largeurs plus importantes sans risque de déformation. À partir de 40 euros le m2.
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Les lames en bois composite
Les lames en bois composite sont fabriquées à base de fibres, de particules de bois recyclées et de résines polymères, ce qui leur confère résistance et stabilité. Elles sont imputrescibles, ne se fissurent pas, résistent aux UV et aux écarts de température (très peu de variation dimensionnelle). À partir de 95 euros le m2.
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Les panneaux en contreplaqué
Les panneaux en contreplaqué sont très appréciés des architectes maîtrisant le style " contemporain ". L'usage du contreplaqué en extérieur nécessite l'utilisation de panneaux aux caractéristiques spécifiques. La matière première doit être de qualité " CTB-X ", apte aux emplois extérieurs. À partir de 60 euros le m2.
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Les lames en fibres-ciment
Les lames en fibres-ciment sont composées de ciment et de fibres de cellulose. Disponibles dans de nombreux coloris ou prêtes à peindre, elles supportent les conditions climatiques les plus sévères, résistent à l'humidité, mais aussi aux insectes et au feu. Existe aussi sous forme de panneaux. À partir de 30 euros le m2.
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Les lames en PVC
Faciles à poser, elles ont une excellente tenue dans le temps, sans entretien. Traité anti-UV, le PVC n'entraîne ni pourriture ni moisissure. Sa conductivité thermique est à peu près celle du bois. Inconvénient, le plastique reste une imitation du bois, il lui manque l'aspect naturel ! À partir de 35 euros le m2.
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La pierre
De faible épaisseur (entre 15 et 30 mm), les plaques sont fixées à l'aide d'un système d'accrochage en acier inoxydable ou clipsées sur des profils horizontaux adaptés. Ces derniers facilitent le remplacement en cas de bris. Ce type de revêtement est limité aux bâtiments de un et deux niveaux, pas plus. À partir de 100 euros le m2.
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Les ardoises
Naturelles ou synthétiques, ces dernières peuvent recevoir un semis minéral fortement pigmenté assurant la durabilité de la coloration. Ardoise naturelle, à partir de 100 euros le m2 posé ; synthétique, à partir de 65 euros le m2 posé.
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Les parements en terre cuite
Ils se déclinent en tuiles, panneaux et briques. Et sont disponibles dans une large palette d'aspects et de couleurs. Atouts : une bonne récupération des apports solaires. Inconvénient : la sensibilité aux chocs. À partir de 90 euros le m2.
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Le bardage métallique
Le bardage métallique est intégré depuis peu dans les projets d'habitation. Ses qualités techniques sont reconnues, appréciées, et ce matériau est en pleine évolution, ce qui lui permet de répondre aux nouvelles normes. Le bardage le plus utilisé est la version " double peau " : un plateau intérieur et une peau extérieure, avec un isolant entre les deux. À partir de 80 euros le m2.
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Bois : quand la pose crée le style
À l'américaine : la pose horizontale est la plus répandue. Elle donne l'illusion, grâce aux lignes de fuite, que la maison est plus grande. Elle se réalise soit à recouvrement (on dit aussi à clins ou à chevauchement), soit à embrèvement (les lames s'emboîtent par un système de languettes).
À la scandinave : la pose peut être verticale ou oblique. Avantage de la pose verticale, elle améliore le ruissellement de l'eau de pluie. La durée de vie du bardage s'allonge. La pose oblique est moins répandue. Elle requiert une grande habileté et surtout une grande attention afin que les découpes n'entraînent pas de faiblesses, car le mur doit rester protégé.
À claire-voie : très tendance, mais plus fragile qu'une pose traditionnelle, cette technique consiste à installer les lames à plat, verticalement ou horizontalement, de manière à réserver entre elles un espace régulier. Suivant la largeur de l'interstice (jusqu'à 50 mm), l'effet de style est différent. Un pare-pluie est indispensable car l'espace libéré permet l'infiltration de l'eau.
Source: http://www.cotemaison.fr/toitures-facades/bardage-bois-metallique-pvc-comment-bien-choisir_20181.html