Le poêle à convection naturelle ou rayonnement : il est silencieux, la diffusion de la chaleur se fait par rayonnement et par convection naturelle, sans recours à un ventilateur. Idéal pour chauffer une pièce et les espaces voisins.

Le poêle ventilé : un ventilateur souffle la chaleur qui se diffuse ainsi plus rapidement. Il chauffe la pièce où il est installé ou plusieurs espaces reliés entre eux, en complément d’un système de chauffage existant. Il diminue sensiblement les consommations d’énergie.

Le poêle canalisable : l’air chaud produit par le foyer est poussé par un ventilateur dans des conduits permettant de chauffer plusieurs pièces. L’air chaud est diffusé de manière uniforme par le haut, sans soulever de poussière. C’est une solution intéressante si vous ne souhaitez pas laisser les portes des autres pièces constamment ouvertes pour permettre la diffusion de la chaleur en continu.

 Le modèle hydro : raccordé au réseau des radiateurs, le poêle chauffe la pièce et l’eau envoyée dans les radiateurs. Une mini-chaudière en quelque sorte, idéal pour les maisons compactes d’environ 100 m2.

Pour les surfaces importantes, une chaudière à granulés est plus appropriée.

La qualité des granulés

Pour éviter les mauvaises surprises à l’usage, évitez les pellets « low cost. Les promotions alléchantes servent parfois à écouler des stocks de moindre qualité. Plus la qualité est médiocre, plus il faudra nettoyer fréquemment le pot et la chambre de combustion. Choisissez donc des granulés de qualité avec des normes reconnues.

Trois certifications existent aujourd’hui en France :

-DIN (certification allemande)
-NF granulé biocombustible (certification française)
-EN plus (certification européenne).

 

Des aménagements spécifiques à prévoir pour l’installation d’un poêle à granulé :

Un espace entre le mur et l’appareil : impossible d’installer un poêle contre un mur, il faut un espace de plus de 30 cm pour laisser l’air circuler et assurer une combustion correcte.  Certains constructeurs ont mis au point des modèles extra plats pour les endroits étroits (un couloir par exemple).

Évacuation des fumées : Qui dit bois dit fumée, et donc obligation de l’évacuer en toute sécurité. Si le poêle à granulés vient en remplacement d’un ancien système à bois, on peut récupérer le conduit. Sinon, il faut le créer : c’est-à-dire accepter la présence d’un tube métallique qui monte de l’appareil au toit.

 

Bien réglé

Le bon réglage d’un poêle à granulés est essentiel pour sa performance et donc pour faire des économies sur sa facture de chauffage. En effet, si certaines marques affichent de bons rendements ils peuvent ne pas être atteints si les réglages sont mal faits. Un bon réglage signifie donc une baisse de la consommation en bois.